Le manque d'infrastructures à Mayotte s'explique par l'insuffisance des investissements de l'État depuis des décennies mais également par l'immigration massive subie. Il est impératif que nous puissions bien connaître les réalités du terrain.
Selon le groupe Renaissance, l'urgence n'est pas d'augmenter les budgets mais d'utiliser les fonds existants pour faire aboutir les projets – mais où sont-ils, où sont les résultats des politiques passées ? Les infrastructures publiques sont grandement défaillantes et leur niveau de qualité bien en deçà de la métropole. Rien n'est à la hauteur des besoins de nos compatriotes mahorais – bibliothèques, salles de concert ou sportives, services d'urgence ou d'action sociale. La mise en lumière des manquements de l'État et de ces besoins permettrait de travailler à un véritable plan pluriannuel d'investissement.
Avis défavorable à l'amendement II-CL230 qui ferait tomber le mien.