Cet amendement vise à revenir sur la baisse de l'aide aux exemplaires postés – 68,2 millions d'euros au total – et, surtout, à alerter sur la dégradation importante du service de La Poste en matière de livraison de journaux, avec une incitation toujours plus forte au portage. De nombreux bureaux de poste ferment et il arrive de plus en plus souvent que des journaux soient livrés plusieurs jours après leur parution, voire pas du tout. Force est de constater que notre service postal, qui est financé par de l'argent public, est désormais soumis à des impératifs de rentabilité, ce qui a pour conséquence de restreindre l'accès à l'information et de mettre en péril notre démocratie.