…à condition d'y associer, peut-être, une utilisation plus fréquente de la licence d'office et une plus grande transparence sur les prix des médicaments – car, comme vous le savez, même si la puissance publique finance la recherche en versant des subventions, on oublie souvent de rappeler cet état de fait au moment des négociations sur les prix entre les industriels et la sécurité sociale, si bien que cette dernière paye plein pot, malgré ses contributions passées.
Voilà la piste qui me semble donc devoir être explorée pour les prochaines années : un vrai plan adossé à un pôle public du médicament. Certains pays essaient d'instaurer une politique de ce type et de produire leurs propres médicaments, généralement avec succès. Je soutiens donc pleinement cette demande de rapport. Il nous permettrait au moins d'y voir plus clair.
Je reviens d'un mot sur la question de mon collègue Laurent Alexandre concernant l'amendement n° 1832 , qui vient d'être adopté et prévoit de conditionner les aides au respect de certains engagements. J'ai entendu des collègues de la majorité, après avoir perdu ce vote, se réjouir de ce que le 49.3 allait les sauver.