On peut effectivement s'interroger sur le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation puisque c'est lui qui a eu à gérer le fonds Marianne.
Selon les premiers éléments révélés par la presse, l'argent qui devait être employé pour lutter contre la radicalisation a plutôt servi à délégitimer la parole d'un candidat à l'élection présidentielle, en l'occurrence Jean-Luc Mélenchon. Cette utilisation des fonds publics pose question.
Je reconnais cependant qu'il est pour le moins étrange de demander au Gouvernement un rapport sur le sujet. Je doute que le rapport conclue à une utilisation inappropriée de l'argent, mais cela ne coûte rien d'essayer : sait-on jamais, peut-être y a-t-il encore un peu de sincérité dans certains services de l'État qui resteraient républicains.