Il s'agit d'augmenter le nombre d'emplois du programme 216, qui est le plus éloigné des engagements pris dans la Lopmi.
Nous avons évalué les besoins à vingt agents de chacune des catégories A, B et C et vingt personnels techniques, soit quatre-vingts emplois, en particulier pour internaliser les projets numériques.
Souvenons-nous que le projet de la procédure pénale numérique, qui est l'un des grands chantiers impliquant le ministère de l'intérieur, a dû être repris à zéro, le projet initial ayant été un ratage complet malgré les millions d'euros investis. Et s'il a échoué, c'est à cause d'un défaut de pilotage, avec deux chefs de projet, un au ministère de l'intérieur et l'autre au ministère de la justice, sans coordination entre les deux – cela paraît dingue. S'ajoutait à cela la dépendance à l'égard de l'entreprise privée à laquelle le projet avait été délégué. Maintenant qu'une direction commune est chargée du projet de procédure pénale numérique, j'espère que les choses se passeront mieux.
Il ne faudrait pas que de telles erreurs se reproduisent à l'infini. Nous avons besoin de ressources internes pour ne pas dépendre des solutions privées.