Mon amendement vise à abonder les crédits du programme Administration territoriale de l'État de sorte que les agents soient en nombre suffisant pour assurer l'accueil dans les préfectures et sous-préfectures, où 4 000 emplois ont été supprimés. Pour rétablir 2 000 équivalents temps plein, il faut 67 millions d'euros : une somme pas si colossale pour un bienfait immédiat pour les citoyens.
Je rappelle l'importance des recrutements pour la stabilité et l'efficacité du service public, notamment dans le cadre du déploiement de la dématérialisation. Il y a une exigence fondamentale à avoir des agents protégés par un statut, qui aient le sens du service public et qui ne fassent pas faux bond parce qu'ils ont trouvé mieux ailleurs.