Depuis plusieurs semaines, un campement est installé au cœur de ma circonscription, place de la Bastille. S'y trouvent des dizaines de jeunes qui n'ont pas été reconnus comme mineurs non accompagnés. Le recours pour contester une telle décision n'étant pas suspensif, ces jeunes sont livrés à eux-mêmes : la précarité et la vulnérabilité dans lesquelles ils se trouvent en fait basculer certains dans la délinquance.
Aucune prise en charge n'est prévue durant cette période de recours, alors qu'ils seront nombreux à être finalement reconnus comme mineurs par le juge des enfants. Quelles solutions prévoyez-vous pour assurer l'accueil de ceux qui arrivent sur notre territoire ? Il s'agit de déterminer rapidement leur situation administrative, d'éviter les risques de dérive et les délais d'instruction qui multiplient les campements dans les rues, et enfin de garantir la dignité, la sécurité et l'intégration de ces jeunes dans notre société.