L'inscription dans la LOPMI d'une trajectoire budgétaire sur cinq ans, à l'instar des lois de programmation militaire, constitue une innovation majeure pour les forces de l'ordre et la sécurité publique. Je précise à l'intention d'Éric Ciotti que nous travaillerons à partir de la version votée par le Sénat, lequel est dominé par ses amis du groupe Les Républicains.
Je souhaite évoquer les premiers résultats de la loi « séparatisme », la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République. Elle contient des outils juridiques qui rendent l'État plus puissant, notamment dans la lutte contre l'islamisme politique ; elle lui donne la capacité à répondre à l'enjeu du burkini, de rendre expulsable un imam qui prononce des propos contraires aux principes de la République. En tant que ministre des cultes, quel bilan tirez-vous, un an après, de la réforme de la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État ? Après un débat assez intense avec les cultes, j'ai le sentiment que l'application de ce texte se fait dans un climat très apaisé. Séparer les activités cultuelles et culturelles au sein des associations était nécessaire parce que là se trouvait parfois le terreau du séparatisme. Nous avons donc musclé le cadre des associations loi 1901. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Enfin, pouvez-vous nous donner des précisions sur la traçabilité des financements extérieurs, qui représente un enjeu de sécurité publique important ?