Quoique souscrivant à vos propos concernant la nécessité de répartir entre hommes et femmes la charge mentale de la contraception, je ne peux être favorable à cet amendement. Pour que des préservatifs soient pris en charge, il faut que l'industriel demande leur inscription au sein de la liste des produits et prestations (LPP) remboursables par l'assurance maladie. Cela nécessite une validation scientifique dont les dispositifs que vous citez n'ont pas encore fait l'objet : il serait délicat de rembourser l'usage d'une technique contraceptive dont l'efficacité n'est pas démontrée. Avis défavorable.