Elle était en effet ignorée de la sphère publique et il a fallu attendre que le Président de la République, Emmanuel Macron, en fasse une cause nationale, aux côtés des associations qui, seules, furent très actives – je pense en particulier au travail d'EndoFrance.
La première stratégie nationale de lutte contre l'endométriose a été lancée l'an dernier. Elle bénéficie de financements importants à travers France 2030, de l'ordre de plusieurs millions, ce qui permettra de renforcer la recherche, de former spécialement les professionnels à cette maladie et de mieux informer le grand public. Le ministre l'a dit, l'information est le nerf de la guerre et nous lancerons des campagnes dès le collège.
Il reste beaucoup à faire, mais nous avons déjà pris des mesures importantes, ne serait-ce qu'en installant des filières de soins actives dans les régions. Partant de très loin, nous avons ouvert la voie et les associations reconnaissent notre engagement. Nous avons fait de la lutte contre cette maladie une cause prioritaire et nous serons là s'il faut faire évoluer le fondement juridique du dispositif que nous avons bâti.
Nous sommes autant attachés à cette cause qu'à celle du droit des femmes, comme en témoignent les lois qui ont été adoptées pour défendre leur santé, la parité, l'accès aux postes à responsabilité – autant de textes que vous n'avez pas votés !