Notre amendement a le même objet, mais il porterait les taux évoqués par notre collègue de 3 à 6 % et de 4 à 8 %. Nous devons renforcer la progressivité de l'impôt en France : le taux marginal, qui était de plus de 60 % il y a quarante ans et de 54 % il y a trente ans, n'a cessé de diminuer, jusqu'à atteindre 45 % à l'heure actuelle. Il serait de bon ton, pour préserver le consentement à l'impôt, que les plus hauts revenus soient un peu plus mis à contribution.