Ces deux amendements visent à modifier un article du code de l'éducation portant sur les cours d'éducation à la sexualité dispensés dans le primaire et le secondaire, dont l'existence est inscrite dans la loi depuis 2001. Le contenu de cet enseignement a fait l'objet d'une circulaire du ministère de l'éducation nationale, datée du 12 décembre 2018, qui précise les contours du champ biologique pris en compte, à savoir tout ce qui est de l'ordre de l'anatomie, de la physiologie, de la reproduction et de ce qui en découle. Conscients de l'importance de ces séances, le même ministère a pris une nouvelle circulaire le 30 septembre 2022, afin d'en assurer l'effectivité.
L'objectif poursuivi par les amendements nous semble louable, mais force est de constater que les séances d'éducation à la sexualité peuvent servir de vecteurs à sa réalisation. Comme ils sont satisfaits, nous ne voterons pas en leur faveur.