Nous avons entendu hier que l'organisateur de la manifestation n'avait pas échangé avec les autorités pour permettre, par exemple, l'intervention des services d'urgence. S'il l'avait fait, comme vous en avez vous-même l'habitude, vous admettez qu'un certain nombre de choses se seraient sans doute passées différemment. Votre récit comporte donc un vrai paradoxe. Le rôle de notre commission d'enquête, par-delà les différences entre les députés qui la composent, n'est pas de juxtaposer différents récits mais d'objectiver les événements et de rechercher la vérité. Certains points devront être éclaircis. Nous n'avons pas à nous substituer à la justice alors qu'un procès s'ouvrira demain à Niort, mais à nous pencher sur les phénomènes violents qui tentent d'empêcher la démocratie et l'État de droit de fonctionner normalement.