La France et l'Union européenne ont réagi de concert après le coup d'État survenu au Niger. Par la voix de son haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, l'Union a annoncé qu'elle ne reconnaîtrait pas les autorités issues du putsch.
Je souhaiterais vous interroger sur l'action de la France et de l'Union dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC). Il y a un mois, l'Union annonçait l'adoption de sanctions à l'encontre du Niger, comprenant des exemptions pour des motifs humanitaires : où en sont les discussions au sein du Conseil européen ? Si notre ambassadeur a quitté le pays, une délégation de l'Union européenne demeure à Niamey et une audience a été accordée par le premier ministre des putschistes au chef de cette délégation. Quels contacts gardons-nous avec la délégation de l'UE ? Comment agir sur le terrain avec nos partenaires européens pour défendre nos positions communes ?