La délégation de l'exercice du droit à l'image de l'enfant paraît sans portée pratique, cette mesure n'étant pas de nature à empêcher les parents de publier des photos ou des vidéos de l'enfant. Le cas envisagé d'une diffusion de l'image de l'enfant portant gravement atteinte à sa dignité ou à son intégrité morale semble davantage justifier un retrait de l'autorité parentale, sur le fondement de l'article 378-1 du code civil. Ainsi, la suppression de l'article, votée par le Sénat avant que la commission des lois de l'Assemblée nationale ne le rétablisse, se justifie.