Même avis. J'apporterai quelques éléments de clarification. L'obligation de retrait en moins de vingt-quatre heures existe déjà dans le droit français. Le législateur s'est déjà prononcé sur la question en confiant à l'autorité administrative ou aux forces de l'ordre le soin de faire retirer ces contenus dans ce délai.
En revanche, la sanction associée à un non-retrait des contenus pédopornographiques n'existe pas encore alors qu'elle est déjà prévue s'agissant de l'obligation de retrait par les hébergeurs des contenus à caractère terroriste – un an d'emprisonnement et 250 000 euros d'amende.
Que l'obligation soit bien assortie d'une sanction pour les contenus pédopornographiques également, cela me semble important. Voilà ce que vient apporter ce projet de loi.