Il n'est actuellement possible d'externaliser les contrôles qu'en matière d'évaluation. Il me paraît souhaitable que cette possibilité reste circonscrite à cette matière, de sorte que les contrôles soient exercés sous la responsabilité de ceux qui sont pleinement compétents dans ce domaine, à savoir les conseils départementaux. Sinon, nous prendrions le risque que, demain, le traitement soit différent selon l'organisme qui réaliserait le contrôle.
Par ailleurs, puisque nous examinons les derniers amendements déposés sur ma partie du texte – nous sommes allés un peu plus vite que prévu… –, je veux vous redire combien il est nécessaire que nous avancions collectivement – sans doute dans le cadre d'une concertation avec l'ensemble des groupes qui en manifesteront la volonté – vers un véritable service public de la petite enfance.
Nous partageons tous l'objectif de susciter à nouveau des vocations dans ce secteur, car la pénurie de professionnels s'auto-entretient, engendre perte de sens et souffrance au travail et contribue à dégrader la qualité de la prise en charge de nos enfants. Je demeure persuadée que nous avons besoin d'un pilote et que ce pilote doit être la commune, laquelle doit être reconnue et valorisée comme telle et bénéficier d'un soutien beaucoup plus important de l'État.
Nous avons pris, dans le cadre de la convention signée avec la Cnaf, l'engagement de consacrer à la petite enfance 6 milliards d'euros entre 2023 et 2027. J'espère que nous pourrons y retravailler ensemble, car l'intérêt qui doit primer ici est celui de nos enfants.