Créée en 2002, la validation des acquis de l'expérience permet d'obtenir une certification professionnelle grâce à la reconnaissance de son expérience, laquelle peut bien sûr être bénévole.
En l'espèce, le Gouvernement s'est rendu compte que sa rédaction initiale du projet de loi, qui comprenait déjà une réforme de la VAE, n'allait pas assez loin. Aussi proposez-vous une réécriture de l'article 4 par l'intermédiaire de l'amendement n° 374 rectifié , dont l'adoption ferait tomber de nombreux autres amendements déposés.
Cette volonté d'aller plus loin est plutôt une bonne chose, dans la mesure où il s'agit de mieux prendre en considération le travail des proches aidants. L'objectif est de faciliter la reconnaissance des compétences acquises par ces personnes qui aident une personne âgée, malade, handicapée ou en situation de perte d'autonomie. C'est une démarche absolument indispensable pour le secteur du grand âge, qui est l'un de ceux où les besoins en recrutement sont massifs. Il existe en effet des personnes expérimentées parmi les aidants familiaux qui pourraient tout à fait répondre rapidement à la pénurie de main-d'œuvre dans certains métiers du secteur médico-social.
J'ajoute qu'aller plus loin est également judicieux, car les démarches pour accéder à la VAE étaient bien trop complexes et l'accompagnement n'était pas continu : c'est ce qui ressort d'un rapport remis au Gouvernement en 2021.
L'on peut effectivement regretter que cet amendement ait été déposé à la dernière minute et ne nous permette pas d'avoir un vrai débat sur la VAE mais, pour être objectif, si c'est pour que la réforme aille dans le bon sens et que les proches aidants puissent bénéficier de la VAE de façon simplifiée, je pense que nous pourrons nous entendre.