Vous étiez à la tête de SNCF Réseau au moment de l'instauration du pacte ferroviaire, que certains d'entre nous sont en droit de considérer comme un pas supplémentaire dans la libéralisation du secteur. Vous avez considéré que la libéralisation était une réussite symbolisée par l'arrivée de multiples acteurs. Or on peut lire dans la stratégie nationale pour le développement du fret ferroviaire, document officiel par excellence, que la libéralisation s'est faite au détriment de la part modale du fret ferroviaire. Qu'en pensez-vous ?
D'autre part vous avez évoqué, à juste titre, l'ampleur des investissements qu'il faudrait consentir pour développer le fret. Un investissement pluriannuel de 4 milliards d'euros permettrait-il de réaliser les objectifs ? Surtout, serait-il à la hauteur des attentes des opérateurs du Fret ferroviaire français du futur, dits 4F, qui espèrent un effort d'environ 13 milliards d'ici à 2030 ?