Non seulement nous soutenons les forces de l'ordre, mais nous les admirons pour leur gestion des violences urbaines.
Ne serait-il pas temps de relancer résolument les conseils locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance, les groupes locaux de traitement de la délinquance, qui sont à la main des procureurs, et la police du quotidien ? Tous ces outils sont à notre disposition pour faire le lien, dans les territoires, entre les services de l'État, la justice – notamment les procureurs – et les élus locaux qui connaissent le terrain. Ils ne peuvent évidemment pas constituer la seule réponse aux violences urbaines, qui nécessitent une analyse plus profonde, mais ils permettraient de mener un travail encore plus efficace sur le terrain en rassemblant les acteurs chargés de mettre en œuvre la politique de sécurité.