Permettez-moi d'abord de rendre un hommage solennel aux forces de l'ordre, policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, qui ont permis que la République tienne debout dans des moments très périlleux. Je salue aussi la façon dont vous les avez dirigés, monsieur le ministre : l'ordre républicain a été tenu, ce qui était important.
Les inquiétudes demeurent grandes pour l'avenir. Vous avez dit que l'usage des armes était peut-être la prochaine étape. Elles sont en effet nombreuses à circuler dans les quartiers. Il y a quelques semaines, dans le quartier des Moulins, à Nice, une bande armée a déambulé en plein jour, kalachnikov à la main. Quelle menace anticipez-vous ? Quelles actions de renseignement sont conduites, et quels contrôles autorisés ?
On sait que les dealers jouent le rôle d'acteurs sociaux, notamment à Cavaillon où ils installent une base de loisirs, ou à Nice. Est-il vrai que ce sont eux qui ont remis de l'ordre dans certains quartiers car leur sinistre commerce était mis en péril ?