Fin juin, quatre nuits durant, notre pays a été frappé et meurtri par des émeutes d'une violence inouïe. Attaque des symboles de la République et des figures d'autorité que sont nos forces de l'ordre et de nos institutions, pillage de commerces : autant d'atteintes à notre État de droit, injustifiables et inexcusables. Rien ne peut justifier un tel déferlement.
Face à ces violences urbaines, de nombreuses polices municipales, troisième force de sécurité du pays, ont été sollicitées pour appuyer les forces de sécurité nationales et investies, de fait, d'une mission régalienne de maintien de l'ordre. Les policiers municipaux ont pris toute leur part, aux côtés de la police nationale et de la gendarmerie, avec professionnalisme et courage, dans l'interpellation des 3 800 délinquants pendant les nuits d'émeutes. Les policiers municipaux sont et sont devenus des forces de sécurité incontournables.
Je souhaiterais donc que vous nous indiquiez le nombre de policiers municipaux en service pendant les émeutes ainsi que pendant les festivités du 14 juillet, le nombre de blessés dans leurs rangs et la répartition géographique territoriale de ces effectifs.
Enfin, quelle stratégie partenariale envisagez-vous de déployer afin de rendre cette coopération et cette complémentarité encore plus opérationnelles ? Envisagez-vous de mettre à l'honneur le dévouement de nos policiers municipaux, ce que nos maires appellent de leurs vœux ?