Le groupe Rassemblement national apporte son soutien à l'ensemble de nos forces de l'ordre et rend hommage aux dizaines de personnes décédées au sein de la police et de la gendarmerie depuis le début de l'année, ainsi qu'aux plus de 800 policiers et gendarmes blessés durant les émeutes. En tant qu'élus, nous devons soutenir nos forces de l'ordre dans l'exercice de leurs fonctions comme lorsqu'il s'agit de valoriser leur profession, l'une des plus contrôlées en France, grâce à votre travail. Les Français leur font largement confiance : selon un sondage Ifop commandé par Le Point, c'est le cas de plus de 84 % d'entre eux en ce qui concerne la gendarmerie et de près de 70 % s'agissant de la police. Cela reflète la qualité de l'institution et de votre action.
Pourriez-vous nous préciser le rythme et les conditions de travail des policiers et des gendarmes, notamment sous l'angle de l'acceptabilité de la réforme des retraites, qui va les contraindre à travailler deux ans de plus ? Comment ces paramètres ont-ils évolué ces dernières années ? Quelles seraient les solutions au problème des postes non pourvus, en particulier dans la ruralité pour la gendarmerie ? Les nombreuses heures supplémentaires affectent-elles le moral des membres des forces de l'ordre ?
Des réservistes intègrent-ils définitivement la gendarmerie ? Comment jugez-vous leur travail et leur apport ?
Les émeutes récentes dégradent-elles les conditions de travail ? Affectent-elles le moral des membres des forces de l'ordre ?
Quelles solutions trouvez-vous en interne pour améliorer ces conditions de travail ? Les Jeux olympiques de 2024 sont-ils susceptibles de les modifier ? Y aura-t-il des territoires abandonnés du fait de la mobilisation, dans ce cadre, des forces de l'ordre à Paris ? Il me semble que ces questions importent aux Français.
Enfin, les drones, les caméras de vidéoprotection ou algorithmiques, les scanners corporels améliorent-ils le travail quotidien des policiers et des gendarmes et le travail d'enquête de vos services ?