Dans ce débat unanime, la commission des affaires étrangères ne parle que d'une seule voix : celle de son rapporteur, qui nous a encouragés à voter ce texte qui représente indiscutablement un progrès, ne serait-ce que parce que la ratification de la France contribuera peut-être à ce qu'un jour, ce texte soit appliqué.
Mais je voudrais, et je crois là aussi me faire l'expression de l'unanimité de la commission des affaires étrangères, y compris le rapporteur qui a employé le terme de « frustration », dire à quel point il est frustrant d'aborder une question aussi grave, aussi sérieuse, aussi urgente que celle-là, alors que toute l'opinion publique est sensible à la question des substances dangereuses et aux menaces qu'elles font peser sur notre environnement maritime, en étant seulement le septième État à autoriser la ratification du protocole, alors qu'il en faudrait douze, au minimum, pour qu'il entre en vigueur. Nous parlons d'un texte qui a été signé en 1996 ,