Nous assistons plutôt à un mouvement inverse ; je pense en particulier à la transmission d'office au garde des sceaux des plaintes, pourtant jugées irrecevables, à l'encontre des magistrats.
Pour ce qui est du projet de loi de programmation, nous aurions aimé pouvoir voter l'augmentation du budget proposée. Néanmoins, sans disposer d'éléments précis sur sa répartition – et c'est bien dommage –, nous comprenons et déplorons qu'il servira majoritairement à la construction de places de prison. J'ajoute que, devant une loi si épaisse, la question budgétaire ne saurait être le seul déterminant du vote.