Nous saluons l'évolution positive contenue dans ce texte qui propose de porter à six mois le congé parental des magistrats. Nous proposons toutefois, par l'amendement n° 121 , de l'étendre à un an, comme c'est déjà le cas dans l'ensemble des administrations et des services publics. L'amendement n° 122 est un amendement de repli qui propose une durée de neuf mois.
J'ai été surprise par les propos de M. le rapporteur en commission. Je ne me souviens pas des mots exacts qu'il a employés, mais il trouvait que six mois, c'était déjà bien long. Je n'ai pas bénéficié du congé d'un an après la naissance de mes enfants, mais certains de mes collègues en ont bénéficié et j'ai pu constater que, dans certaines circonstances familiales, cette durée est en réalité trop courte. Sur ce point, j'espère que vous saurez écouter les femmes – mais également les hommes, puisqu'ils peuvent eux aussi prendre un congé parental – et que vous donnerez un avis favorable à l'amendement n° 121 afin que les magistrates puissent bénéficier d'un congé parental d'une durée identique à celle dont bénéficient leurs collègues de la fonction publique – ou, à défaut, à l'amendement n° 122 .