Nous avons tous, dans notre vie privée ou dans notre vie publique, eu affaire ces dernières années à des questions sur la politique du droit à l'enfance. Nous en avons déjà parlé hier à propos des centres éducatifs fermés : nous pensons que notre droit doit revenir à une logique méliorative et positive conduisant à considérer les enfants comme des enfants. Ainsi, nous proposons par cet amendement plusieurs mesures pour ramener la protection de l'enfance au centre du dispositif, qu'il s'agisse, par exemple, de la valorisation de la justice spécialisée ou de l'excuse de minorité. Nous voulons une politique moins répressive car le tout répressif concernant la jeunesse ne fait qu'entraîner la récidive, comme nous l'avons beaucoup évoqué durant ces dernières semaines de débats en commission et dans l'hémicycle.