Selon l'OIP, 44 % des personnes incarcérées n'ont aucun diplôme. Les deux tiers des condamnés ont arrêté leur scolarité au collège voire plus tôt. Le taux d'illettrisme atteint environ 10 % contre 7 % dans l'ensemble de la population.
L'accès à l'enseignement est donc une condition nécessaire à la réinsertion et à la prévention de la récidive.
Parmi les recommandations de la commission d'enquête de 2022 déjà citée et de sa rapporteure Caroline Abadie figure le développement des bilans de compétences dès l'arrivée des détenus dans l'établissement afin d'adapter les enseignements en fonction des besoins.