Cet amendement, déposé à l'initiative de mon collègue Perceval Gaillard, concerne les territoires d'outre-mer, dont nous demandons qu'ils fassent l'objet d'une attention particulière.
Dans son rapport de 2017 intitulé « Combattre les violences faites aux femmes dans les outre-mer », toujours d'actualité, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) avait recommandé de « conforter la formation des professionnels dans les outre-mer » et de recourir à davantage de traducteurs et de traductrices, la barrière de la langue constituant un frein à la bonne mise en œuvre des politiques pénales. Il préconisait notamment la généralisation du bilinguisme pour que les numéros d'aide aux mineurs soient accessibles à tous, c'est-à-dire non seulement en français, mais aussi en créole, en tahitien, en mahorais, etc.
Nous vous demandons simplement d'ajouter deux lignes au projet de loi, ce qui vous permettrait de témoigner de l'attention que vous portez, nous n'en doutons pas, aux territoires d'outre-mer.