Il ressort des états généraux de la justice que les procédures sont trop longues. Pour y remédier, je fais une proposition qui n'emportera sans doute pas l'assentiment de tous les avocats – dont je suis – mais qui a le mérite de l'efficacité. Dans le cadre des procédures civiles, comme cela se pratique au conseil de prud'hommes, le juge déterminera à l'avance un calendrier, qui pourra être large. Les pièces et conclusions non communiquées dans les délais seront rejetées, sauf décision expresse et motivée – en raison par exemple d'une maladie ou d'un contretemps – du juge de la mise en état, qui conserverait donc son rôle. Je sais que vous êtes attaché à la célérité de la justice, comme l'est la majorité de la population française, en particulier lorsqu'elle est confrontée à une procédure.