Il vise à donner accès à internet aux personnes détenues, sous réserve bien sûr de certaines conditions. Notre idée n'est pas d'autoriser les prisonniers à naviguer librement, partout et à tout moment, mais d'affirmer que l'outil numérique peut contribuer à la réinsertion et à la préparation du retour des personnes détenues au sein de la société. Nous disposons désormais tout à fait des moyens de restreindre l'accès à internet, grâce aux pare-feux et aux différentes passerelles programmables, afin d'éviter la communication des détenus sur des réseaux qui échapperaient au système carcéral.
Un très grand nombre de sites peuvent permettre l'autoformation, d'accéder aux cours du Cned – Centre national d'enseignement à distance – et à des sites culturels, ou encore de procéder à des démarches administratives en ligne – ce qui allégerait d'ailleurs bien souvent le travail du personnel des établissements pénitentiaires.