J'ai entendu deux choses, chers collègues, qui traduisent ce que vous voulez faire et qui m'inquiètent. Je veux, comme nous tous – du moins je l'espère –, le meilleur pour mon pays. Premièrement, vous avez dit tout à l'heure que pour construire un budget – nous sommes en train d'élaborer une loi de programmation budgétaire –, il faut partir des besoins. Néanmoins, il faut y mettre en face ce dont nous disposons – c'est en tout cas ce que je fais dans ma famille. À un moment donné, il faut donc faire des choix : à défaut, il n'y a pas de budget, mais simplement du rêve.