Cette phrase a été ajoutée à la demande du Conseil d'État qui a estimé que « ces dispositions sont de nature à rendre plus efficace et plus protecteur, au regard des finalités poursuivies, l'usage des caméras individuelles, en permettant d'assurer une capacité de contrôle à distance et un meilleur encadrement des interventions les plus délicates, sans affaiblir les garanties dont il doit être assorti ». Il précise aussi qu'un encadrement strict de la consultation des images doit subordonner celle-ci à la prévention d'« atteintes imminentes à l'ordre public », au fait de « porter secours aux personnes » ou encore à l'établissement « des faits lors des comptes rendus d'interventions ». Avis défavorable.