N'en déplaise à certains, l'heure n'est pas à l'autogestion et il existe encore un ministre de la justice, qui définit la politique pénale du Gouvernement et qui seul peut signer des circulaires. En un mot, j'ai encore un pouvoir disciplinaire et il est essentiel que je sois informé de ce qui se passe dans mon ministère. De fait, il m'est arrivé d'apprendre en lisant Le Canard enchaîné des faits graves qui étaient connus des chefs de juridiction, lesquels ne les avaient pas fait remonter.