Vous l'aurez remarqué, aucun montant n'est inscrit dans le dispositif de l'amendement. Il s'agit d'une précaution. Vous avez vous-même évoqué la possibilité de recourir aux deniers publics pour satisfaire des besoins spécifiques. Acter ce principe renforcerait l'action du ministère et tranquilliserait les personnes susceptibles de recourir aux budgets afférents – cela devrait faire l'unanimité.
D'autres pays européens ont eu ce débat il y a quelques années ; ils n'ont pas eu la même pudeur. La France consacre beaucoup moins d'argent que d'autres pays aux mesures de cette nature et je le regrette : il serait dommage d'être à la traîne dans ce domaine, cette action étant d'utilité publique.