Par cet amendement, nous proposons que la généralisation des dispositifs de partage de la valeur dans les entreprises de onze à cinquante salariés soit facultative.
En effet, les très petites et petites entreprises nous ont fait part de leur inquiétude. Les premières n'ont pas toujours validé des trajectoires financières à court terme. En outre, les marges réalisées ne sont pas toujours significatives dans un contexte d'inflation et de cherté des matériaux.
J'ajoute que ces très petites et petites entreprises n'ont pas attendu ce texte pour faire des gestes en direction de leurs salariés en matière de partage choisi des résultats. D'ailleurs, la mise en place d'un dispositif d'intéressement est devenue beaucoup plus simple grâce aux lois que nous avons votées, en particulier la loi Pacte – relative à la croissance et la transformation des entreprises – et la loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat.
Les dirigeants de ces entreprises ont volontiers recours à la prime Macron, qu'ils plébiscitent. Ils souhaitent bien sûr fidéliser, récompenser, encourager et gratifier les salariés – ce qu'ils font d'ailleurs –, car ils sont bien conscients que leur personnel est leur capital le plus précieux.