Nous nous attelons à cette tâche. Nous le démontrons encore aujourd'hui en discutant de textes importants qui visent à améliorer le fonctionnement de la justice. Le constat dressé par le comité des états généraux de la justice, celui d'une justice mal en point, n'est pas une surprise. D'ailleurs nous ne l'avons pas attendu puisque les réformes successives, budgétaires et de fond, que nous avons engagées, commencent à porter leurs fruits. Ce sera long – il faut le dire – car on ne rattrape pas, d'un coup de baguette magique, un retard de trente ou quarante ans marqués par un sous-investissement dans la justice.