Non, monsieur Jumel, il n'est pas inutile !
La loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (Agec) prévoit d'améliorer les performances de collecte, de recyclage et de valorisation des déchets, grâce à la création de nouvelles filières. Cela est bien nécessaire, eu égard à la quantité de déchets que nous enfouissons encore. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, il faut développer les capacités industrielles, donc favoriser la création de sites de recyclage et l'agrandissement de sites existants pour implanter de nouvelles activités. Or force est de constater que l'implantation d'un site de recyclage est considérée comme une artificialisation. Le présent amendement vise donc à préciser que ne sera pas décomptée l'artificialisation résultant de projets d'infrastructures qui permettent la gestion et la valorisation des déchets, donc participent à la transition écologique et à la décarbonation. Il s'agit d'encourager leur rapide déploiement et de concilier les différents efforts qu'il est nécessaire d'accomplir pour réaliser la transition écologique.
Je le répète : étant donné la quantité de déchets enfouis, il est urgent d'installer des sites de recyclage dans l'ensemble du territoire métropolitain, afin de réduire l'utilisation des transports, donc de contribuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre du pays. L'instauration du ZAN ne doit pas faire concurrence aux objectifs écologiques de décarbonation.