Au vu des mesures réalisées, nous constatons que tout va malheureusement beaucoup plus vite qu'imaginé, y compris dans les pires hypothèses. Il y a quelques semaines, Mme Borne envisageait d'ailleurs elle-même le scénario gravissime d'une hausse de 4 degrés des températures d'ici à 2100.
Si nous voulons agir et être efficaces – ce qui est peut-être aussi votre ambition et la raison pour laquelle vous vous engagez dans la lutte contre l'artificialisation –, il ne faut pas perdre de temps. Or nous en avons beaucoup perdu.
Notre amendement est raisonnable. Au cours de la dernière législature, les parlementaires insoumis demandaient de fixer le ZAN à 2030. Le temps a passé et nous voulons aussi être opérationnels et efficaces. L'année 2040 nous paraît un horizon atteignable. Regardez cette proposition comme un objectif fondé scientifiquement et, surtout, à la hauteur de l'immense défi qui est face à nous.