et de remercier le groupe Horizons, grâce à qui nous débattons enfin de la régulation. Ensuite, j'aimerais expliquer pourquoi je propose d'aller plus loin. Certains disent que, faute de médecins, il n'y a rien à répartir. Toutefois, la France forme des milliers de médecins chaque année. Ne pas les orienter vers ceux qui en ont le plus besoin porterait gravement atteinte à la promesse républicaine d'égalité entre les territoires et entre les citoyens.
Tous les déserts médicaux ne se valent pas. Dans ma circonscription, la difficulté n'est pas de trouver un médecin traitant mais bien d'avoir accès à un médecin, tout court. Chaque installation dans une zone surdense se traduit par le fait que, chez moi, des parents n'auront pas de solution pour faire soigner leurs enfants, des personnes âgées n'auront pas accès à un médecin et des patients ne pourront pas consulter, avec le risque qu'on leur découvre une grave pathologie trop tardivement.
Je suis donc fier de porter aujourd'hui la parole de millions de Français et de le faire avec des collègues de l'ensemble des groupes de notre assemblée.