L'article 4, que nous avons examiné en commission, concerne des situations humainement très complexes et douloureuses et cet amendement s'inscrit dans la même logique. Mais le diable peut se cacher dans les détails. Il n'est pas si simple de demander aux entreprises de financer cet effort, alors même qu'elles sont elles-mêmes dans des situations très différentes, selon qu'il s'agit d'une PME ou d'une grande entreprise.
Les partenaires sociaux doivent pouvoir, bien sûr, s'emparer de la question. J'ignore si c'est le Ciom qui le permettra : en tout cas, le cadre de cette proposition de loi n'est pas pertinent, même si le drame que vivent ces parents est indiscutable. C'est pourquoi le groupe Renaissance appelle au retrait ou au rejet de cet amendement.