Quand la maladie d'un enfant survient, du jour au lendemain, elle devient une souffrance pour toute une famille. Le monde s'effondre. Lorsque le médecin propose un traitement qui n'est envisageable que dans l'Hexagone, vous acceptez sans hésiter. La distance n'est évidemment pas dissuasive quand la vie de votre enfant est en jeu, même s'il faut parfois parcourir 11 000 kilomètres, comme c'est le cas pour les familles réunionnaises, ou 7 000 pour les guyanaises. L'espérance devient votre ultime guide, même si votre budget est mis à mal, même si vous vous demandez comment assurer l'ensemble des dépenses liées au voyage et aussi comment dégager des jours de congé supplémentaires. Au-delà de l'aspect financier de cette épreuve, le temps est en effet précieux. Dans le parcours de soins qui l'attend loin de son domicile, un enfant a besoin plus que jamais de ses parents, qui doivent avoir du temps, être accompagnés et rassurés par une organisation de voyage facilitée au maximum.
Par cet amendement, nous demandons que les congés supplémentaires nécessaires aux parents puissent être accordés par les employeurs, pour des raisons évidentes de solidarité et d'humanité.