Voulons-nous une puissance publique à deux vitesses, dont l'extension locale est désarmée, avec un État central qui délègue ses compétences sans être à la hauteur lorsqu'il s'agit de fournir les moyens de les exercer ? Voulons-nous au contraire des services publics de proximité à la mesure des attentes de nos concitoyens, avec des collectivités capables d'y répondre et d'être au plus près de leurs besoins, tout en ayant les ressources correspondant à leurs ambitions ?