Instaurée en 1999 sous la présidence de Jacques Chirac, l'AME a pour objectif d'éviter que des personnes rendues vulnérables par leur statut administratif se trouvent exclues et ne puissent bénéficier de soins. Elle vise également à prévenir, comme cela a été dit, la propagation des maladies.
Oui, c'est vrai, il n'y a pas de tabou à discuter d'une meilleure allocation des ressources publiques, d'une plus grande efficacité de nos dispositifs de solidarité et de protection de la population. Cependant, le groupe Renaissance ne peut soutenir la proposition de réduire ce dispositif aux seuls soins d'urgence. Ce serait une erreur pour la santé des bénéficiaires de l'AME, bien sûr, comme pour celle de nos concitoyens, mais aussi une erreur économique. Prévenir l'urgence est évidemment bien moins coûteux que de la soigner. Nous sommes donc opposés à ce texte.