Enfin, les branches accidents du travail et maladies professionnelles, famille et autonomie restent excédentaires, loin des caricatures qui nous avaient été opposées à l'automne dernier selon lesquelles les branches seraient artificiellement maintenues en déficit. De tels excédents appellent des politiques ambitieuses comme celle du service public de la petite enfance, récemment annoncé par la Première ministre, avec plus de 5 milliards d'euros supplémentaires d'ici à la fin du quinquennat. Cet effort massif permettra de créer 100 000 places d'accueil d'ici à 2027 et 200 000 places d'ici à 2030. Il permettra de créer un relais petite enfance dans chaque ville de plus de 10 000 habitants. Voilà ce que permettent des comptes solides, tels qu'ils apparaissent ici pour l'année 2022.
C'est pourquoi j'appelle l'ensemble des députés à les approuver. Certes, c'est une obligation organique, mais ce n'est pas la seule question. Ce que présentent ces comptes, ce sont des trajectoires de sérieux budgétaire, après l'effort massif consenti par la sécurité sociale en faveur de la protection de nos concitoyens et de nos entreprises au moment de la crise sanitaire. Ce que présentent ces comptes, ce sont les effets de notre politique de l'emploi sur les finances de la sécurité sociale, et donc la capacité de chacune des branches d'assurer nos concitoyens contre les risques de la vie tels que les avait définis le Conseil national de la Résistance.