Madame la ministre, comme vous le savez, l'objectif en commission des finances est double : s'intéresser à la question de l'exécution budgétaire sur l'exercice passé et mettre la focale, à travers le printemps de l'évaluation, sur un certain nombre de points de politique publique qui peuvent nous intéresser. C'est à cette occasion que je me concentre sur la question franco-allemande. Le point névralgique a été le traité de l'Élysée, qui a été complété avec une volonté de coopération renforcée avec le traité d'Aix-la-Chapelle. Je voudrais me concentrer sur deux points précis de ce traité.
Celui-ci prévoit la mise en place de neuf instituts culturels franco-allemands intégrés. Pourquoi cette mise en place patine-t-elle ? Comment envisagez-vous l'évolution sur ce point à l'avenir ?
Par ailleurs, l'enseignement de nos deux langues me semble important, de même que la manière dont notre langue est enseignée en Allemagne. Entre ce que dit le traité et la mise en œuvre, l'écart est assez important, car le nombre de locuteurs baisse du côté allemand comme du côté français. Que compte faire le ministère pour faire évoluer la situation dans le bon sens ?