C'est un amendement qui tient au cœur du président Chassaigne. Le nouvel article du code forestier, créé à l'article 15 du texte, définit le contenu des schémas régionaux de gestion sylvicole, les SRGS, lesquels devront désormais comprendre « [l]'indication des essences recommandées, le cas échéant, par grand type de milieu ». Nous proposons de préciser que ces recommandations devront tenir compte des enjeux de préservation de la biodiversité forestière, des services écosystémiques que rendent ces essences forestières et de l'inflammabilité de celles-ci. En effet, la gestion précise d'un massif suppose des arbitrages que l'indice d'inflammabilité des essences permet parfois de trancher.