Par cet amendement, Christopher Weissberg et moi-même souhaitons étudier les conditions d'un élargissement du programme Erasmus, dont nous connaissons l'ambition, aux pays de la francophonie, notamment africains.
En 1990, en effet, nous comptions 9 000 coopérants, contre moins de 900 désormais. Nous voyons donc bien que de moins en moins de personnes – Français, membres de la diaspora ou Africains venant travailler en France – participent à ces échanges. Or, si nous voulons concrétiser la stratégie du Président de la République, nous avons besoin que ceux-ci soient nettement plus nombreux, aussi bien dans le domaine professionnel que dans les autres domaines de la société, par exemple le sport ou la culture. Il faut multiplier les points de passage, les interactions et donc développer les relations au-delà du cadre actuel d'Erasmus, en créant un tel programme avec les pays de la francophonie.
Si la France ne fait pas cet effort, si elle ne promeut pas cette idée, il ne se passera rien, ou presque, alors qu'il y a urgence. C'est pourquoi nous estimons que, dans le cadre de ce texte, le Gouvernement pourrait, sous six mois, produire un rapport sur les conditions de déploiement dans d'autres pays de cet excellent programme Erasmus.