Les maires attendent plutôt de nous des réponses aux problèmes quotidiens auxquels ils font face et qui sont, en grande partie, causés par la dégradation de nos services publics de proximité, ainsi que l'illustre la crise de l'hôpital public. Dans ma circonscription, l'hôpital de Redon est en grande difficulté, subissant une pénurie de ressources médicales et un manque de médecins : les urgences sont fermées la nuit depuis près d'un an. Tous les soignants sont inquiets, car il n'y a eu qu'une seule candidature d'infirmier pour l'été ; l'unité psychiatrie est déjà passée de vingt-cinq à dix-huit lits.