Ils trouveront les mots pour expliquer leur refus aux héros de la place Maïdan en Ukraine, qui arboraient fièrement le drapeau européen face à la répression. Ils l'expliqueront également aux Géorgiens qui le brandissaient en étendard face à l'oppresseur russe. Ils trouveront les mots pour l'expliquer au président Zelensky, qui met en avant les drapeaux européen et ukrainien.
Par le passé, notre assemblée a été conduite à légiférer sur ce sujet sans que cela ne vaille discorde, bien au contraire. En 2013, à l'occasion de la discussion d'un projet de loi soutenu par le gouvernement Ayrault, le groupe de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) avait proposé un amendement pour pavoiser nos écoles aux couleurs tricolores et européennes ; cet amendement avait été adopté à l'unanimité. Que s'est-il passé pour que dix ans plus tard nous soyons incapables de nous réunir autour de ces valeurs de cohésion ?